Le temps des pampres
Tel un grain de sable,
j’ai ri, pleuré, appris
Dans le grand sablier des
saisons qui s’égrènent
Glissant par une
métamorphose sereine
Vers l’harmonie du corps
du cœur et de l’esprit
En cultivant sa terre, on récolte
les fruits
Des couronnes de pampres
aux mémoires pérennes
Différenciant l’amour de
ses sosies de haine
Goûtant le jour à hier et
le silence au bruit
Feuilles rousses si belles
avant qu’elles ne tombent
Illuminent la nature en
rouge hécatombe
Puis mettent l’arbre à nu pour
voir l’épi de l'âme
En affrontant l’hiver du froid des catacombes
Le cœur léger en paix imitant la colombe
Crée ce nouvel envol qui vivifie la flamme
Touchant sonnet. Belle aquarelle. Demeure de "Paradis" au milieu de ces champs aux si douces couleurs d'Automne
RépondreSupprimerJ'aime bien. Bravo.
RépondreSupprimerY.T.