Brouillard
Dans le gris pastel délavé d’un ciel d'automne
Des corps aux contours ombreux glissant à vau-l'eau
Percent l’épais brouillard qui recouvre les flots
De sirènes stridentes et silhouettes atones
De mer une corne de brume monotone
Alerte au
danger drapé du voile flambeau
Des formes irréelles lévitant sur l’eau
Chimériques ectoplasmes que la mer gloutonne
Le piton rocheux d’où clignote le grand phare
De l’hallucinatoire donne le cafard
Car la purée de pois ferait peur aux bretons
Lors le soleil qui pointe dans ce ciel blafard
De ses rais orangés perce le crasseux fard
Libérant l’air pur de sa nappe de coton
Le brouillard d'un matin
RépondreSupprimerd'automne n'est-il pas la robe
d'une lune blafarde ?
ICD