vendredi 3 novembre 2017

La chatte et la puce

Enfin de mieux discerner fabuler et affabuler, je vous livre ce fabliau affable, sur d'imaginaires justifications des aléas tragiques du destin...




La chatte et la puce

Il était à Varennes jolie riveraine
Dont sa chatte, sa reine, se nommait Carène.
Itou à Varennes, un roi et sa reine
D’un saut de puce fuyaient l’état de déveine.
Il en est ainsi des rencontres
Une chatte, une puce en font ainsi la montre.
De bonne orthodoxie
Prénom, navire ou galaxie
Le roi, de la Carène en zieutant Canopus
Voulut que minou lui prêcha
S’être pris une puce.
Il tint à glorifier l’assaut d’un saut de chat
Il est bien normal que la puce l’imita.
Lors, en arrêtant l’attelage
Le roi cherchant sa bonne étoile
Regardant sous les toiles
S’était cacher dans son pelage
L‘altesse convint de pourvoir
A ce grand déballage
Car c’était question de pouvoir
Malgré que caresse de chat donne des puces ;
Lors il en fallut plus
En épilage et faufilage
Pour au chat lui donner quitus
Stoppant du fléau les piqûres
Quant à Carène lui redonner fière allure ;
Louis allait en perdre la tête
De faire autant sauter la  bête,
C’est la puce à l’oreille
Qu’il mit fin à la veille
S’extirpant de l’arène
Pour rejoindre la reine.
Il en faut de l’astuce
Surtout lorsqu’on se vautre !
Les envies sont comme les puces
Qui sautent d’un humain à l’autre
Mais comme elles ne les piquent pas tous
D’aucuns n’en n’ont pas les secousses.




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