vendredi 8 décembre 2017

Aux éclairs de la lune

La dernière fable produite, un clin d'oeil à Pierrot



Aux éclairs de la lune

Il nous écrit ce mot
En regardant la Lune
Il s’appelle Pierrot
Et il cherche fortune
En tout cet Univers, où il s’envole tant.
Combien la Lune est belle, à nous tourner autour
Le soleil en dit-il autant
A nous lorgner faire ces tours ?
Hé parbleu, il n’aurait fait mieux
D’un cercle uni aux autres
Tout aussi merveilleux
Que l’Univers où il se vautre
C’est dommage, Pierrot, éclairé de la Lune
Que tu ne sois pas Dieu ?
Mirant les étoiles aux doux reflets des lagunes
A te combler les yeux.
Il repose sa plume
Zieutant l’immensité
En ressent les volumes
Craignant sa vanité
Où l’immensément grand redevient si petit.
Pour chaque petit pois devenant galaxie
Il remplirait l’arène d’Arles
Pour les planètes ? Qu’on en parle
Elles seraient les grains de sable de la Terre.
On ne dort point, dit-il, encore
Quand on pense à la mer
Où chaque goutte d’eau, de Tulum à Angkor
Sont les lunes de l’Univers.
Et la lune tourne autour de la Terre
Tout comme l’Univers tourne autour de Pierrot
Tout tourne à le mettre parterre
Le grand ou le petit à le mettre à zéro,
L’homme est un point central
Autour duquel il trace un cercle
Celui de son univers unilatéral,
Parfois il doit en faire sauter le couvercle
Pour mieux en apprécier les beautés de la nuit
La dimension est une erreur à la vue d’homme
Il est dans l’infini, l’infini est en lui
Et Pierrot rassuré se rendort dans son somme.

1 commentaire:

  1. Remarquable ! Merci pour cette balade galactique. Je suis Pierrot je suis curieux de tout. J’adore cette fable. Merci mon Daniel de Partager autant de fables. Dans mon lit, moi aussi comme Pierrot, je peux m’envoler et regarder entre autres le clocher de mon village d’en haut. Merci encore Daniel.
    Christian A

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