Dans la joie du silence
Chutant sur le sofa dès que nous le voulûmes
Quand s’arrête le vent du moulin à paroles
Sans briser le silence de la parabole
On fit « Chut ! » au temps, autant que
nous nous plûmes.
Du mutisme oppressant, apaisant l’amertume,
Dans le vide angoissant, dont l’amour carambole
Le néant, du savoureux vertige d’idole
De la psyché de l’autre, entend l’écho des plumes.
Je sus fermer les yeux en étouffant mes sens
Pause, soupir, à l’écoute, au cœur qui fait silence
Ce sens du sens d’une pureté musicale.
L’intervalle éloquent, nudité en béance
Par des pensées sans mots d’une ineffable alliance
Consacra l’émoi de vérité abyssale.
Que dire ? sinon super et bravo Daniel pour ces lignes.
RépondreSupprimer