lundi 17 décembre 2018

La boite à cornes

Une toute dernière fable satirique inspirée par les multiples couches des mille-feuilles électifs et associatifs que savent développer inutilement par cooptation ou copinages certains états.



La boite à cornes

En politique tous les gros bonnets
Pour d’aucuns très peu présentables
Réservent aux gens des urnes des pieds de nez
Cherchant ainsi à n’être responsable
Que de leur mauvaise réputation.
Étalons donc la situation :
Tout animal politique use d’un chapeau
Qu’il entend faire porter à autrui
Duper, leurrer sont leurs appeaux.
Imaginons donc porcs et truies
A voir dessous irréalistes pour deux sous
Du vain pays de Cocagne une soue
Présidée par un porc élu très irascible.
La tête près du bonnet,
Ce gros bonnet concupiscible
Ayant tout d’un benêt
Faisait fête et bombance
Sinon politique à outrance ;
Trompeur et baiseur sociopathe
Il n’avait rien du diplomate.
L’élu usait sa truie pour son secrétariat
Que la maligne détournait en gourmandise
Et fornication de passionaria.
Il en bisait sans bruit mais avec roublardise
Toute autre cochonne qui s’infiltrait par là.
Là tout un chacun connaissait leurs falbalas
Opinant du bonnet
Se moquant de leur piperie,
A la symétrique lubricité.
Néanmoins
Il gardait bicorne en chef de la porcherie.
Le chafouin
Promulguant sa loi aux membres, les informa
En réclamant amendement :
Grand vacarme aux boitons, révision des formats
Pour toutes et tous. Gaillardement
Chacun serina à son tour :
« - Dégage ! Et prends ton barda ma belle de jour ! »
« - C’est ça ! Fais-moi donc porter le chapeau ! »
« - Mais toutes ces truies valent le détour
Nom de groin ! » « - Prenons liberté sur les barjots ! »
« - Allez-y les frigides ! N’est pas phrygien qui veut ! »
« - Dire que pour lui j’ai jeté mon bonnet
Au-dessus des moulins, je vous en fais l’aveu
L’importance sociale, n’est que gros rhume au nez ! »
Forts grognements… Tentons une première approche :
Les plus gros trompeurs ne sont pas les moins trompés
Et tout trompeur sera souvent trompé.
Deusio pour verrouiller l’accroche,
Tout élu donne envie de sa peau
En sortant lapin du chapeau,
Tous sombrent à l’envie du beau, bon et blanc berné
Lorsqu’on a les boules et le cochonnet
Mais élever une boite à cornes lubrique
Vers le plus haut du mât
C‘est se moquer de l’opinion publique
Même en ayant de l’estomac !
Comme Cocagnais on sait bien qu’en politique
Que vous portiez chapeau ou bien bonnet
Mine de cocu vous gardez.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire