Un clin d'œil à la belle région de Provence, à la belle et douce cité
d'Arles et aux muses de mistral qui soufflent leurs jolies rêveries...
Le petit mas
On peut l'apercevoir de la rive voisine
Le petit mas de pierres,
Émergeant des arbres, perdu vers sa colline
Ces murs gris fissurés par le lierre.
Malgré l’ombrage de grands amandiers
Mêlés à la floraison des cerisiers,
Il est baigné d'une claire lumière,
Où l’on entend tout près
Couler le ruisseau de la clairière.
Il offre au peintre ses cyprès
Ainsi qu'au mitan du jardin
L’étendue d'un marigot
Dans lequel le bleu du ciel déteint
Son voilage indigo.
Au loin, se dessinent les pentes
Des champs peints des lavandes
Où moult fleurs aux couleurs chatoyantes
Font de l’idyllique lande
Le paradis des oiseaux.
Un mélange de mésanges et d’étourneaux,
Qui chahutés par le mistral
Descendent de la vallée d'Arles.
Il reste dans mon cœur ce havre de bonheur,
De beauté naturelle aux milles odeurs
Quand m’abandonnant à contempler le ciel,
Empreint du silence de sa splendeur
Je vois les étincelles
Qui contribuent à embellir mon essentiel.
Qui contribuent à embellir mon essentiel.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire