Les ravages de l'image
Il
s’observa dans le miroir
Regard
triste et sans rime
Ni raison
Il vit sa
bête noire
Des vers
de la déprime
En faire
l’oraison
En
confondant la vie
Asservi
Pitoyable
Dans le
tain d’un latin éteint
L’image
d’un sombre destin,
A se
raconter des fables.
Lors la
mesquine vanité
De
l’animal prostré
Sur cette
effigie de surface
Seule
nourriture psychique
A lui
voiler la face
Par égo
débordant
Faisait
qu’il en perdait la chique
D’un
dégoût évident.
Il pépiait
être nul aux dires des poètes
Et plus il
disait l’être
Plus il
percevait son mal être
Très loin
des alphabètes.
Il
existait bel et bien l’orgueil
Malgré ce
clin d’œil
De son
plus grand ennemi
En face de
Lui.
Las, il
retourna la glace
Pour mieux
se voir en face.
Et son
coup d’œil alla vers l’âme
Que son interprète
la plume enflamme.
Il
contempla de nouveau la psyché
Regard pur
avec prime
De liaison
Il vit le
poète affiché
S’enticher
de la rime
Et des
terminaisons
A vivre
une vraie vie
Plein
d’envie
Et affable
Sous un
voile de soie,
Son image
et son estime de soi
Dans
l’écrit de ses fables.
L’effet
miroir l’avait changé
Il donnait
sans se souvenir
Et
recevait sans oublier
Retrouvant
le plaisir
De
fantasmer durant des heures
Dans son
grimoire, en savourant la résilience.
Le regard
est clef du bonheur
Dès lors
qu’il ne véhicule que bienveillance.
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