Se souvenir, c'est avoir une réminiscence de son passé, une trace durable
enfouie dans la mémoire, que la tendresse d’une poésie peut soudainement raviver…
Si tant est
Qui moins est étrange d’arpenter la rive
De ces quelques chimères en ravivant le sel
Des lèvres asséchées aux zéphyrs de l’amour
L’émotion des étreintes de ces mains avides.
Qui plus est singulier de s’espérer encore
La jeunesse écrasée par le temps jadis
Aux fulgurances du flux estompant les temps forts
En cette Arles romaine qui cache ses amphores.
En cette Arles romaine qui cache ses amphores.
Qui mieux est coquin de s’imaginer revoir
Enserrés sur les marches le temps d’un baiser
Enserrés sur les marches le temps d’un baiser
Par l’insouciante
ivresse de la révélation
D’une éternelle
alliance les cœurs énamourés.
Qui pis est déprimant à contempler le Rhône
Sur les bords du vieux pont aux lions altiers
Charriant et brisant les élans disparus et noyés
Qui pis est déprimant à contempler le Rhône
Sur les bords du vieux pont aux lions altiers
Charriant et brisant les élans disparus et noyés
De l’amour à la peine des fiancés de Peynet.
Qui mieux vaut singulier à revivre à l’aurore
Qui mieux vaut singulier à revivre à l’aurore
L’angoissant rappel de la sentence abjecte
Qui prive même un jour à ne revoir encore
L’instantané de ces amants aux idylles enlacées.
J'apprécie ce poème
RépondreSupprimeraux mots charmants et
caressants.
ID
Une très belle poésie qui transmet l'émotion. Merci pour ce partage.
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