vendredi 19 juillet 2019

A ma confidente

Le dernier jet au gré des vents de ma plaine...




A ma confidente


Je suis épris de dame Nature
Comme un volcan aux laves de braise
Quand la glaise me tient
Séchant mes larmes au bord de la falaise ;
Je suis le gardien de ces rêves d’enfant
Bégayant le verbiage de l’humain
Pour la connaissance du langage divin
Murmurés aux alizés du vent.
Des vents étésiens propices
Que ne veulent entendre les mules
Susurrer par des muses
Qui les voudraient émules
D’une vie d’espérance diffuse
A nous sauver des abysses et précipices
Ou se jette volontiers l’humaine engeance
Pour abréger notre déchéance.
Je suis épris de l’univers
Depuis le premier jour envoyé par le père
Tel l’artiste funambule retenu par son fil
Dévidant la bobine de ce temps qui défile
Jusqu’à la beauté de la rose
Qu’une pluie miraculeuse arrose
Et que mon doigt effleure
Pour s’abreuver de saveur et d’odeur.
Je suis épris de la terre
Comme un cordon qui me lie à la mère
Nourricière et aimante
A l’amante volcanique et altière
A l’ardente mécanique céleste
Qui m’inculque les vérités vibrantes
D’une magnificence manifeste
Dans ce temps immobile d’amour
Ou le verbe et l’image pour toujours
Rayonnent de lumière.



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