mardi 10 novembre 2015

À fleur de peau

C'est un peu prétentieux d'essayer le genre... Mais l'élégie exprime aussi bien la souffrance que l'amour, comme par les temps qui courent les trois m'assaillent, je vous offre le bouquet.



À fleur de peau

Pour vivre, il n’est point de fardeau plus lourd
Qu’affolement
Pour la vie d’un enfant
Sans pouvoir d’amour lui porter secours.

La pluie de mes peines un jour asséchée
Que le doux zéphyr vente la psyché

D’aimer sans fin, le souvenir du don
Ravive-t-il
Les alluvions fertiles
Fécondées des flèches de Cupidon ?

La pluie de mes peines un jour asséchée
Que le doux zéphyr vante la psyché

Transmettre enfin, point de plus belle offrande
Qu’un descendant
Voilà le remontant
Le plus fort présent que la vie nous tende.

La pluie de mes peines un jour asséchée
Que le doux zéphyr vante la psyché

L’âme engagée du cycle des jours
Veut témoigner
Même un risque éloigné
Pour vivre il n’est point de fardeau plus lourd.

La pluie de mes peines un jour asséchée
Que le doux zéphyr vente la psyché

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