Ce blog est resté trop longtemps sans sonnet. Dès lors je vous livre ces rimes, un peu plus engagées ; une sorte de transgression pour laquelle je compte m'adonner plus souvent ces deux prochains mois. Nous sommes de toute évidence, ou que l'on soit, liés les uns les autres, à une société que l'on subit, et c'est ainsi une façon de faire un pont entre rêve et action.
Valse-hésitation
Comme on voit sur la paille à l’agonie, l'otage
En sa dure misère, en son destin commis
On cache le chômeur devenu compromis
On se prend à nier le terrible engrenage.
Quand va l’État à l'eau, l’autre État se
ménage
Viole et corrompt la dette en d’absurdes
fouillis
Abêti la dépense en d'affreux cafouillis
Octroie au citoyen, l'horrible fossoyage.
N'a-t-on pas entendu ça n'arrive qu'aux
autres ?
Et qu'a-t-on attendu ce temps où l'on se
vautre
Dans l'immense foutoir d'une ladre
défaillance.
Du statut d'indigent, évitons-nous les
peurs
Du bien-être séant secouons la torpeur
Pour prendre par la loi, vrai chemin
d’assistance.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire