Le sommeil n'est pas troublé que par les rêves, parfois des cauchemars s'en emparent... Faute d'aquarelle, quelques photographies m'ont inspiré les rimes de ce sonnet.
Calypso
Sur un pur coursier blanc, lui qui porte
couronne
Qu’importe la conquête endiablée des crevures
Au premier sceau brisé aux portes de
Babylone
Le retour aux lumières broie les
sépultures
Sur le rouge alezan, sabre donnant aumône
Ivre du sang versé pour guerre en forfaiture
Vie d’un pourceau hurlant, par l’ignominieux
prône
Ne trouvera de tombeaux plus que
moisissure
La rosse noire perdue éperdue crie famine
La balance inutile aux âmes des racines
N’a plus rien à peser du monde des gisants
Sur la carne verdâtre, armée de faux câline
L’inepte épidémie étanchée de vermine
Rend
la nuit sans étoile au
verdict enlisant.
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