A en être touché et troublé pour délivrer ces heptasyllabes.
Le peintre de l’amour
Je rends hommage à l’artiste
Qui fait naître l’arc en ciel
Par un long geste altruiste
Et sa caresse de miel
Illuminant son idylle.
Dans l’univers immobile
Sur une mélopée douce
Son azur éclaboussé
Des talents de la frimousse
Contribuent à son succès.
Il fait surgir une à une
De scintillantes étoiles
Qui sont baisers pour la lune
De son égérie sans voile.
Sûr, il pointe l'horizon,
Du long pinceau souple et fort
Qui vit, glisse et glisse encore
Excitant l’exhalaison
Larmes de joie ou de sang
Volute en folle arabesque
Jusqu’à la jouissance ou presque.
Les tons vifs opalescents
Mêlés à tourner la tête,
Le pinceau fou emporté
Dans ces vives pirouettes
Ornent l’esquisse en beauté.
Le temps passe à folle allure
Sur le destin de la vie
Sur le dessin de l’envie
Quand bien même la peinture
En alanguit l’asservi
Les amours se font la voile
Et la solitude est nue ;
Lors le peintre continue
Inlassablement sa toile.
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