Parfois se cumulent les embarras, les chagrins et les difficultés à un point tel, qu'ils peuvent selon l'expression populaire en faire perdre la tête... de façon fulgurante.
Comme les fulgurances de la foudre ou des étoiles filantes qui illuminent la nuit ou bien celles du bouquet final d'un feu d'artifice, quelques rimes sur des fulgurances personnelles pour évoquer le contraste des éclats célestes à la beauté terrestre... ou la beauté céleste aux éclats terrestres... et toujours des barrières à franchir...
Fulgurances
Je n’y peux rien !
J’y pense
J’y pense encore
Très fort.
« C’est du propre ! »
Propre à rien
Je compense,
Mais j’y pense
Trop fort.
Trop fort.
« Ne pense à rien ! »
Bien,
Bien,
Je ne pense à rien.
Je pense rien
Morose ;
J’ai ma dose,
Mais comme je pense
Donc je suis.
« Tu n'es rien ! »
« Tu n'es rien ! »
Je suis rien ?
Je ne suis rien de moins
Que rien.
Névrose ?
Je ne sais.
Mais je sais
Mais je sais
Je sais rien
Du mal.
Je ne sais rien de moins
Mais j’ai du mal.
J’ai mal.
Mal en moi,
Du moins
Rien en moi
Rien de mal.
Rien de mal.
Pas encore !
J’ai un corps,
Ou suis-je un corps ?
Dedans ou dehors
L’esprit
Qui prie,
Encore !
Je sais, je décline
Je m’incline
Je L’en prie.
Je suis, je suis là
J’ai, j’étais
Je serai là.
Cet été
Moi de mai
Mais de moi,
Je suis las !
Ras-le-bol !
Beau lilas
Là
Las !
Tralalère...
Mais
Cet état là
Cet état là
Est mortifère !
Moi demain
Avec moins d’émoi
M’effraye
C’est tout frais
L’effroi de moi
Pour des mois d’effroi.
Rien de bien
D’un bon à rien
À rien !
Aryen ?
Ça m’agace.
La race, la trace
Faire face
Quelle farce !
Je me lasse
Et ressasse :
T’es rien !
Qu’un terrien
Morose
Qui pense
Qui pense
À la rose
À la cirrhose
Qu'il a sa dose
Qu'il a sa dose
Un vaurien
Qui ne vaux rien,
Rien !
« Silence !
Aie confiance
Pense au beau. »
Mais je pense rien !
« Pense au beau ! »
Bien, bien
Bien, bien
Je pense au beau.
Mais je vois rien.
Mais je vois rien.
Je pense aux mots :
Rose et rien.
De rose à rien
Rose et croix
La rose en croix
Si j’ose et crois
Puis plus rien
L'osmose décroit,
Puis plus rien
L'osmose décroit,
Le beau, la trace
D’espace
D’espace fini
D’un inouï infini
Béni.
C’est si beau...
Mais le déni
Aussi.
Mais le déni
Aussi.
Mais je vais bien
Ce n’est rien,
Rien…
Tout va bien.
Je n’y peux rien
Mais j’y pense
J’y pense encore
Très fort
En vers
À tort
Et à travers
J’y pense encore
Très fort
En vers
À tort
Et à travers
Encore et encore
À mort !
Amor ?
« Mate la mort ! »
Matamore ?
« Allez... dors,
Je t'adore. »
« Mate la mort ! »
Matamore ?
« Allez... dors,
Je t'adore. »
Que cette aquarelle est belle ! Que ces couleurs sont lumineuses
RépondreSupprimerÇa se lit d'un trait, comme une grande gorgée et après on laisse le corps s'hydrater... C'est vraiment bien et l'aquarelle est lumineuse.
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