dimanche 6 mars 2016

Comme une fleur

Une confidence, j'apprécie beaucoup Émile Zola, pour son oeuvre ; le fait d'avoir lu dans l'ordre les 20 volumes de la saga des Rougon-Macquart outre de m'avoir captivé a dû conforter la chose.
Ce blog traitant (entre autres plumes) de rimes, et adorant chatouiller le sonnet, je vous propose donc le dernier, où je folâtre avec la flore et les saisons, les fleurs et les humeurs humaines, avec une pensée au Paradou et sa végétation luxuriante décrite dans " La faute de l'abbé Mouret ", avec le souvenir adolescent du personnage d'Albine et l'allégorique Flore, divinité mythologique qui a donné le jour aux Floralies.




Comme une fleur

Verdoyante aventure où gazouillaient les cœurs
Quand tu t’es assoupie dans la grâce du lys
Une larme a perlée avant la pluie des pleurs
Quand le jour s’est éteint emportant ton esquisse

Luxuriante beauté dans ta vive attirance
Quand tu t’es endormie au jardin du calvaire
De rêves rayonnants tu avais l’espérance
Comme le tournesol en sueur de lumière.

Automnale harmonie qui d’amour se consume
Des cendres de l’enfer la rose qu’on enfume
D’une goutte de sang a rallumé la fièvre.

Glaciale opiacée au pur coquelicot bleu
La morsure du temps a saigné Barbe-bleue
Il meurt de ne plus goûter le sel de tes lèvres.

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