C'est dans l'échec et les difficultés que l'on apprend le mieux, même si le quotidien peut parfois prendre l'allure d'un tunnel sans fin. Il est donc des jours ou l'insomnie marque le temps de la nuit...
Au moyen-âge le pavot des champs désignait le coq par onomatopée. Une métaphore entre la couleur de la fleur, et celle de la crête du coq et de son chant ; ce qui en fit le coquelicoq. D'où ces quelques rimes.
Tendre coquelicoq
Je
voudrais que tu te rappelles à point nommé
Le
mal de cet enfant désirant la nommer
Cette
sauvage fleurette du souvenir
En
égrenant les lettres des fleurs du désir
C’est
une majesté, reine comme la rose
Odorante
et légère que le ciel arrose
Qui
danse au vent coquin sur le bord des chemins
Ultime
esprit desséché dans les parchemins
Ephémère
opiacée frémissante et aimante
Libre
et rouge au vent, belle au cœur palpitante
Indélébile
quand on touche aux sentiments
C’est
ce coup de foudre qui sans pressentiment
Offre
un rouge baiser portant nom de bécot
Trop
fragile au temps mais rimant coquelicot.
Je
voudrais que tu te rappelles à point nommé
Le
mal de cet enfant désirant la nommer.
Dommage que cette jolie fleur, rouge ou bleue soit-elle, en reste si éphémère, mais cette aquarelle et ce beau poème l'immortalisent. J'aime
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