Le temps des examens de jeunesse laissant la place à d'autres types d'examens, le spleen de plusieurs de mes amis qui connaissent la péremption de leur lecture du journal de "Tintin" (réservé aux jeunes de 7 à 77 ans) et les événements dramatiques font que ce jourd'hui m'a soufflé ces vers "libres"
Crépuscule noir
Au crépuscule des jours, aux brumes de la nuit
Je m’interroge
Un pessimisme latent occulte l’avenir
D’aléas qui obscurcissent ma vision d’ennuis
A venir.
Jeunesse de la vie qui s’éternise
Me grise
Quand vieillesse d’un temps qui s’accélère
Me met en colère !
Je ne veux pas du vieillard sage et vénérable
Assoupi, serein, tolérant patient et généreux
Le
visage émacié, une main fripée aimable
Appuyée
au pommeau en argent d'une canne de jonc,
L’autre
tremblante soutenant le ténébreux
Crâne
en haut du donjon !
L’enfer
est en soi
Alternant
avec un paradis artificiel
Issu
de rituels sacrificiels
Insérés
dans le progiciel
Dès
le plus jeune âge.
A
toi de revisiter ton bagage
A
bonifier ton cœur de pigeon !
Et
d’assainir ta personne
Pour
qu’elle soit plus clémente et humaniste
Face au fanatique existentialiste !
Connais-toi
toi-même
Face
de carême
Le
passé n’existe plus
Et
le futur n’existe pas !
Parcours
ton chemin de vie immatérielle
Ne
laisse que la trace des souvenirs
Et
encore !
La
vie provisoire, périssable
Pour
autant qu’elle ait une œuvre
De
Pandore
Sa
seule existence n’en rappellera
Que
l’angoisse du néant et de la mort !
Des
soleils s’éteignent
Quand
d’autres s’allument
Dans
un système cyclique et périssable
Comme
un balancier d’horloge.
Grâce
à « Dieu »
Ce
don dirait le comique
D’un
cosmique élan dont on fait l’éloge ;
Il
y a encore de l’avenir
D’une
vie infiniment perfectible
Cartésienne
et scientifique
Rationnelle
et physico-chimique
Quand
l’éternité reste un mythe
Généré
par l’obscurantisme religieux
Et contagieux
Et contagieux
De
billevesées ésotériques
Faites
d’amour glauque et de briques !
Dans
ce bric-à-brac de bric et de broc
Vrai,
l‘amour est un roc
Un
drôle
De
pourfendeur de crises
Au crépuscule des jours, aux brumes de la nuit
Où
la témérité de la vie doit être prise
Avec
dérision, humour et sauf-conduit
Sous
peine de connaître les révoltes acides
Des
terribles courts-circuits
De
l’absurdité du suicide.
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