A la source perdue
Je n’ai vu dans ses yeux que l’espace du temps
Les souvenirs ambrés de doux mots chuchotés
Les pressions si cambrées de limbes enchantées
Inhalant sa fragrance et les parfums du vent.
J’ai goûté sur ses lèvres à l’ivresse du sang
De longs soupirs d’amour irisant sa beauté
Frémissant de désir aux baisers veloutés
Caressant d’appétit le bijou dérivant.
J’ai connu de son corps l’émotion du salut
Effleurant le plaisir en perdant la raison
Négligeant l’avenir faute de cueillaison.
Rose qui meurt au gré de sa défloraison
En grisant le regret, délivrant l’oraison
J’ai perdu tout mon temps à ne voir que ta mue.
Belle approche de la nouvelle année avec cet agréable sonnet.
RépondreSupprimerCD.