"L'imagination est maîtresse d''erreur et de fausseté" a dit Blaise Pascal, mais la fable reste imaginaire par devoir.
Je gardais au fond de ma besace cette fable écrite en juillet 2019 où je subodorais une étrange prise de pouvoir sur un site "Ami" qui depuis, étrangement n'émet plus.
J'espère encore m'être trompé...
A la
rue
Il était
autrefois
Une sorte
de crèche
Cherchant
fables et fabliaux
Pour les
extraire de la dèche.
La famille
d’accueil
Avait
besoin de grains
A moudre,
et son père Noël humain
Cherchait
des émules pour en noircir ses feuilles.
Et lorsque
l’on est bon
On récolte
les dons
De
multiples artistes
Disparus
ou existants humanistes.
Le bonheur
est ainsi
Quand
l’oiseau fait son nid
Chacun en est ravi
Le château
s’agrandit.
Mais comme
de partout
S’anime le
coucou
Qui
détruisant, ignorant tout
Finit par détrôner
comme un filou
Le semeur
de joujoux.
Et le
félon jaloux
Imbu de sa
personne
Préférant
les morts aux vivants
Se
couronna roi des consonnes
Tua les
voyelles du temps.
Il jugeait
du moins bien disant
Du
claquant, du brillant
L’illuminé
des cieux
Pyromane
ambitieux
Dézinguait
à tout vent
De façon
innommable
Le domaine
des fables
Qu’il
voulut qu’on démembre
Se glosant
ne savoir ni lire ni écrire,
Ce n’était
pas peu dire !
Lors dans
le château aux cent membres
Cria
sans artifice :
« Nous
n’avons place que pour dix
Et pas une
de plus ! »
Croyant
faire une astuce.
Ainsi rejeta-t-on
Les écrits
de bon ton
Pour ne
conserver que la crème
De tous les
rogatons
Louant sa
ligne de carême
Sous ses
airs de maton.
Nombre de
soutiens apparus
Se
trouvèrent à la rue.
Toute
censure est stupide par essence
Et n’a
aucun bon sens.
Entre
abandon et trahison
Manquer de
la foi donnée à quelqu’un, je pense
Est une médisance,
Sans rime
ni raison
Doublé par
la volonté de nuisance
C’est une
malfaisance.
Il en
était fini du culte
Grâce aux
insultes de l’inculte
Qui ne
voulut que serviles ou fossiles
Pour
assouvir ses crimes.
Pour
préserver la rime
Prenez
garde, l’abandon de la rue est l’ile
Déserte du
cynisme
Où conduit
l’idiotie et l’égoïsme.
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