Le pélican, l’autruche et l’oiseau blessé
Ayant vu
tant de noms d’oiseaux
Au cours
du périple de l’amical réseau
Une pauvre
bestiole à plumes
Soumise
aux grands tourments foudroyants de la vie
Pour
limiter angoisse et amertume
Compta sur
ses amis.
D’abord elle
alerta l’autruche
A qui
jadis, elle avait rendu grand service,
En lui
évitant l’infamie et les embûches
A boire
jusqu’à la lie le calice ;
Lors, une
fois informé, l’oiseau hypocrite,
Arguant
moult rendez-vous
Ne pouvant
l’amener au chevet au plus vite
Et lorgner
la détresse du pioupiou,
S’enfouit
la tête ou vous pensez.
Qu’à cela
ne tienne à se faire chouchouter,
Elle
s’adressa au plus clinquant
Son ami le
coquet et pimpant pélican
Maitrisant
autant les airs que les eaux
En
incarnant l’avion ou le bateau
A qui elle
avait appris la finance
Pour créer
du travail, initier la sagesse ;
Malheur !
Le retors, pingre et sans nuance,
A ses
travers ayant joint la bassesse
Prétexta
être à l’autre bout du monde
Privé de
voile et de vapeur.
Et ce comportement
immonde
Laissa l’ami
dans la stupeur.
Ainsi se noient
les sentiments des hommes,
Pour
l’exploiteur les larmes restent un don.
Tant d’êtres
ne sont que dans le paraître, en somme,
Leur vil abandon
faisant le larron.
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