mardi 3 décembre 2019

Amour enfoui

Ah ! Lorsque les muses se mettent à souffler les pensées au vent... pour apaiser de noires méditations




Amour enfoui


De mes yeux embués de chagrin
Au moment où la lune berce la nuit
M'accompagnent jusqu'au petit matin
Les heures qui fuient sans bruit.
Dans ce paisible mais lourd silence,
Seul le reflet chaleureux de l'astre blanc,
Comme un point d'orgue, suspend le temps
Sans cautériser la très vieille souffrance.
Inéluctablement je savoure le souvenir
Des émois de ces mains enlacées,
Sans voix, chérissant les plaisirs
Que savent procurer les jolis mois d’été.
Comme gouttes de pluie que propage l’averse
Noient les larmes des amours qui se blessent
Les saisons qui tournent au gré de leurs faiblesses,
Aveuglent aussi des yeux brillants de tendresse ;
Il reste la perception de ce parc mystérieux
Aux arbres majestueux où nous marchions tous deux,
Nos cœurs aimants se balancer pour leur amour secret.
Par ces fougueux élans, de nos corps, de nos pensées.
Loin de la raison, les mois et les années ont passées
Celant regrets immenses et paroles trépassées.
Belles sont les images estompées dans les songes
Où l’imaginaire prolonge les doux mensonges
Du comment aurait pu s’écrire une autre histoire
Laissant le rêve au vent courir sur les tuiles de la mémoire.





1 commentaire:

  1. Très beau et touchant poème.Surtout continuez Daniel on ne se lasse pas de vous lire.
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