Château de sable
Le bel
enfant sans cesse
Portait ses
seaux de sable
Remodelant
l’instable
A sa
façon ; il en oubliait les caresses
Maternelles
pour celles de la mer
En étant
loin de connaître l’amer.
Ainsi
élevait-il son beau château
Sa propre construction
humaine
Érigeant des
beautés dans l’eau
Défendant
son domaine.
Soudain l’autan
le mit à mal
Effritant
les murailles
Et d’un
souffle chrismal
Rendit à
la plage sa grenaille.
L’ange
dans sa hargne
Voulut ce
vent le dominer
Se faisant paravent d’épargne ;
Mais les
tours furent laminées.
Il chercha
sa mère pour arrêter les vagues
Érodant
les parois,
Il aperçut
les endriagues
Affrontant
l’enfant roi.
Il maudit
la marine pieuvre
Détruisant
son chef d’œuvre
Qu’il
avait décidé de régir
Pour vivre
mieux sur les lieux
Ses désirs.
Tout à
coup l’averse tomba des cieux
Jetant aux
douves les mâchicoulis
Lors écroulés
en piteux éboulis.
Le ressac
emporta la dernière mouture
Le
garnement s’en pris à toute la nature
Tout l’environnement
il devait le changer
Du climat,
des vents et des marées se venger
Pour revivre
autrement ses desseins vendangés.
Il n’est de
terre qui n’aime à être humectée
La Terre
n’est point en danger
Seule
l’est notre Humanité.
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